La Terre de nos enfants a la volontĂ© de vous accompagner dans votre Transition Écologique

Pour aller plus loin, nous avons créé Les bonnes adresses c’est un carnet d’adresse pour vous permettre de consommer mieux. Chacun d’entre vous, peut participer et complĂ©ter la liste. N’hĂ©sitez pas Ă  me contacter.

Vous connaissez des crĂ©ateurs ZĂ©ro DĂ©chet, prĂ©sentez-les moi. Je serai ravi de faire connaissance et de les prĂ©senter comme aujourd’hui avec Guillaume.


TR : Bonjour Guillaume, peux-tu te présenter ?

Bonjour, Je m’ appelle Guillaume Willm, Je suis un amoureux de la nature et de l’ocĂ©an. Les aventures, les voyages et dĂ©couvertes du monde sont mes passions, et je les vis Ă  100%. Avant de crĂ©er ma petite entreprise, j’ai travaillĂ© dans des entreprises spĂ©cialisĂ©es dans le surf et j’ai Ă©tĂ© coach. J’ai aussi fait beaucoup de petits “jobs” au fil de mes voyages (construction, dĂ©molition, travail Ă  la ferme, vendanges, conducteur de poid lourd…) et particuliĂšrement durant deux annĂ©es passĂ©es en Australie. A cĂŽtĂ©, j’ai plein d’autres passions, l’art, la musique (je suis accordĂ©oniste et gratte un petit peu), l’apnĂ©e, le skate, le snowboard, les randonnĂ©es … Je n’ai pas une minute Ă  moi, car je suis constamment en train de faire de nouveaux projets ! Je parle aussi couramment anglais, espagnol et portuguais, langues que j’ai apprise au cours de mes sĂ©jours Ă  l’Ă©tranger.

TR : Peux-tu nous parler de L’Abeille qui emballe ?

Avec grand plaisir ! 🙂 La deuxiĂšme annĂ©e passĂ©e en Australie, j’ai principalement habitĂ© Ă  Byron Bay oĂč j’Ă©tais coach de surf pour une Ă©cole. En parallĂšle, j’ai entendu parler d’une entreprise locale qui produisait des emballages en cire d’abeille, et ça a fait “tilt” dans ma tĂȘte. J’entendais constamment parler du dĂ©clin des abeilles, j’avais vu de mes yeux de nombreuses fois l’omniprĂ©sence du plastique dans nos ocĂ©ans, dans la nature, et j’avais envie de faire un projet zĂ©ro dĂ©chet. Depuis longtemps, j’ai un comportement “Ă©colo”, et entreprendre dans ce domaine me paraissait Ă©vident. J’achĂšte donc en Australie mes premiers kilos de cire d’abeille, de rĂ©sine de pin et d’huile de jojoba, du tissu, et c’est dans un camping (car il n’y avait pas suffisamment d’Ă©lectricitĂ© dans mon van) que j’ai créé mes premiers beeswraps ! Ainsi vois le jour “GreenCling Wraps”, ma premiĂšre marque d’emballages ZĂ©ro dĂ©chet. À la fin de mon visa, je rentre Ă  Nice, finis mon site internet, ma page facebook etc et me rend compte qu’il n’y a qu’une grosse marque qui fait des beeswraps en France. Je fais mes premiers marchĂ©s, et les gens sont rĂ©ceptifs ! Une alternative aux cellophanes et Ă  l’aluminium qui polluent, le tout avec de la cire d’abeille locale, que demander de plus ? 🙂 GrĂące Ă  quelques articles de presse, et des magasins qui m’ont fait confiance, j’ai pu lancer Ă  100% ma petite entreprise. Aujourd’hui, j’ai envie de tous les remercier de m’avoir fait confiance ! J’ai acquis un savoir-faire, construit des petites machines, et propose des emballages de qualitĂ© qui ne polluent pas, et Ă  cĂŽtĂ©, vĂ©hicule le message qui me tient Ă  coeur : “Moins de plastique, plus d’ abeilles !”

TR : Quelle a été ta prise de conscience?

C’est au Panama principalement que j’ai pu voir les effets nĂ©gatifs de la pollution plastique de mes propres yeux. J’Ă©tais guide de surf sur une Ăźle dĂ©serte du Pacifique, et les plages Ă©taient jonchĂ©es de dĂ©chets. C’Ă©tait impressionnant, et triste. Il y avait des bouteilles en plastique, des tongs et chaussures en tout genre, des bouteilles d’huile, de gaz, des briquets, du micro-plastique et tout ce que vous pouvez imaginer. Les tortues pondaient sur cette mĂȘme plage. Quand on allait sur des Ăźles paradisiaques encore plus isolĂ©es pour savoir, on retrouvait la mĂȘme chose. Mes clients et moi avons fait plein de nettoyages, mais les marĂ©es en ramenaient encore, et encore. Sinon, plein d’autres fois, j’ai eu ce constat. A Uyuni, en Bolivie, en 2011, j’ai vu un dĂ©sert rempli de sacs plastiques qui Ă©taient accrochĂ©s dans les branchages. Sans aller si loin, on peut regarder la plage de Cagnes sur mer, ou celle de Carras (oĂč est mon atelier) en Ă©tĂ© le soir, ou au petit matin avant que la mairie ne ramasse, souillĂ©e par les incivilitĂ©s des fĂȘtards et personnes venues pique-niquer. Une minoritĂ© de personnes jettent leurs dĂ©chets dans la nature, mais la dĂ©truisent Ă  petits feus.

TR : Et aujourd’hui, quel message as-tu envie de faire passer ?

“Moins de plastique, plus d’abeilles !” Le vivant est fragile, et si nous voulons que la terre reste un endroit magique pour vivre, nous nous devons de la prĂ©server. Je pense qu’il faut ralentir et se reconnecter Ă  la nature. Il y a plein de choses que nous pourrions Ă©viter pour que le monde soit plus sain. Éviter les sur-emballages, interdire l’utilisation de produits qui dĂ©truisent nos sols et polluent les eaux, protĂ©ger les espĂšces en voie de disparition, raisonner la croissance, etc. Je pense que l’espĂšce humaine serait plus heureuse si elle se recentrait sur la beautĂ© du monde plutĂŽt que sur l’Ă©conomie qui assoiffe.

TR : Présente nous un produit que tu créé ?

Je crĂ©e des emballages en cire d’abeille (aka Beeswraps en anglais). C’est du tissu Ă©cologique (certifiĂ© Oeko-Tex 100 ou GOTS) que j’enduis de cire d’abeille, rĂ©sine de pin bio des Landes et huile de jojoba bio. Ils servent Ă  remplacer le cellophane et l’aluminium, et sont Ă©videmment sans plastique ! Ses ingrĂ©dients sont anti-septiques, et la rĂ©sine de pin bio est anti-fongique. GrĂące Ă  ces qualitĂ©s, ils conservent mieux les aliments, et ce, sans dĂ©chet inutile ! Ils sont lavables Ă  l’eau froide et au savon, et se gardent environ 2 ans. Mes motifs sont originaux et souvent liĂ©s Ă  la nature.

TR : OĂč peut-on te retrouver ?

On peut retrouver mes emballages sur mon site internet l’abeille qui emballe ou dans quelques points de vente. A Nice, on peut les retrouver chez Ici-lĂ bas dans le vieux Nice ou Ă  Day by Day Ă  LibĂ©ration par exemple !

TR : Comment te contacter ?

Alors ma communauté est sur

Merci beaucoup Guillaume, et aussi bravo ! Passons maintenant à l’interview tac-o-tac ! Un jeu de questions rapides pour mieux apprendre à te connaütre

TR : Peux-tu nous parler de tes petits bonheurs ?

Surfer de belles vagues, rencontrer des animaux marins pendant que je fais de l’apnĂ©e (baleines, tortues, phoques, beaux poissons …), rencontrer des personnes passionnĂ©es et passionnantes …

TR : OĂč te vois-tu dans 10 ans ?

A Tahiti sur un voilier 🙂

TR : Ta tenue préférée ?

Un short de bain confortable

TR : Ton dernier plat réalisé ?

Une salade ! Courgette crue, tomate, haricots rouges et concombre !

TR : La Terre de nos enfants dans tout cela ?

On a le mĂȘme objectif : moins de dĂ©chets superflus, et le respect de la nature !

TR : Ta devise ?

“Moins de plastique, plus d’ abeilles !” – “if you don’t go, you don’t know” (Si tu n’y va pas, tu ne sauras pas!)

TR : Tes héros ?

Paul Watson de Sea Sheperd

TR : Quel est le truc le plus fou que tu as fait ?

J’ai fait plein de choses folles dans ma vie, mais je dirai sĂ»rement partir faire le tour du monde Ă  20 ans tout seul avec mon sac Ă  dos. J’ai fait une pause dans mes Ă©tudes, ai pris un billet d’avion pour le Chili, et 7 mois, plus tard, me suis retrouvĂ© au Mexique, fin prĂȘt pour deux mois en Asie. C’Ă©tait une belle aventure, faite de hauts, de bas, de milliers de rencontres, moments, et heures passĂ©es dans des bus 🙂

TR : Et derniĂšre question clĂ© : plutĂŽt Mer ou plutĂŽt Montagne ? 

Mer

Je vous partage mon coup de cƓur, “J’aurai pu l’Ă©pouser 😂, on est sur la mĂȘme longueur d’onde”

Merci Guillaume pour ta participation

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